Réveil dans la yourte, nous avons plutôt bien dormi, malgré les ronflements du guide Timur et d’Antoine. Nous déjeunons et nous préparons rapidement pendant que les guides partent chercher nos chevaux. En effet, ils ne sont pas parqués, seuls les antérieurs du cheval sont attachés avec une corde, ce qui l’empêche de courir trop vite mais il peut se déplacer. Ils avaient fait presque 1 tiers du chemin en marche arrière et les guides ont dû les ramener jusqu'au camp. 




Nous reprenons les mêmes montures que la veille, Axelle monte Toru, un cheval très agréable, qui aime faire la course mais qui obéit très bien. Antoine ne se souvient plus du nom de son cheval, rien d’étonnant, son cheval est habituellement le cheval de Timur, il veut toujours faire ses propres itinéraires, ne suit pas les autres et aime manger quelques minutes pour ensuite rattraper le groupe en trottant. 



Nous marchons quelques heures jusqu’à atteindre un col, duquel on aperçoit le magnifique lac Song Kul. Nous prenons une pause au milieu d’un troupeau de chevaux et de vaches. Nous avons du réseau alors c’est pause réseau sociaux pour l’ensemble du groupe. Deux énormes vautours s’amusent à nous tourner autour pour notre plus grand plaisir, ils sont si impressionnant que nous pensons voir des aigles au début. 



Au moment de repartir, Antoine O. prend le galop avec son cheval dans une descente, il tombe mais ne se blesse pas, nous reprenons la route, et Timur tient son cheval un peu trop énervé. 



Nous descendons jusqu’au lac, que nous longeons jusqu’à attendre notre second camp de yourte : celui de la famille de Timur, où nous y rencontrons ses parents, son petit frère Bulat, son chien et son troupeau de chevaux. 



Il est aux environs de 16h quand nous prenons le déjeuner, nous avons une faim de loup. 

Puis nous reprenons les chevaux et nous amusons à faire des courses le long du lac, Antoine nous filme avec le drone, de sacrés souvenirs. 


Puis Antoine, Pierre et Jade ont l’idée saugrenue d’aller se baigner dans le lac. Ils en reviennent très rapidement, légèrement congelés mais revigorés.  


Axelle est invitée par la mère de Timur à venir voir la traite des juments, très différente de la traite des vaches de Gilles à Richebourg. 

Seul la mère de Timur peut prélever le lait, et c’est valable pour de nombreux endroits, où les juments sont habituées à une seule personne et ne se laissent toucher que par celle-ci. Bulat, le petit frère de Timur de 13 ans, nous montre sa proximité avec les poulains, certains krépondent à leur nom et viennent quand il les appelle, c’est très beau à voir. 



Nous prenons bien du plaisir lors du repas du soir, à regarder Jade enfiler les shots de vodka et nous raconter ses déboires. Mehdi se voit offrir des bols entiers de Kumis, le lait de jument fermenté car il est malade, et ça serait à priori bénéfique pour lui. Cette hypothèse n’a pas pu être validée.  

Puis allons nous coucher, fatigués par la journée.