Les bruits de couverts et les voies derrière la porte nous réveillent, le petit déjeuner nous attend ! Nous avons des œufs, du pain, du thé et une sorte de semoule au lait. Nous partageons le petit déjeuner avec les trois filles rencontrés la veille, ainsi que le couple d’Australiens. 

Antoine demande s’il on peut emprunter deux chevaux pour aller se promener l’après midi, les propriétaires préfèrent que leur fils nous accompagne car ils n’ont pas l’habitude de prêter des chevaux sans guide. 


Nous enfilons ensuite nos maillots de bain et partons à la recherche des fameuses sources d’eau chaude naturelles dont nous avons tant entendu parler. Nous nous arrêtons à la troisième, qui est la plus grande. Nous sommes face à la rivière et la foret, le lieu est silencieux et magnifique. Nous restons plus d’une heure, avant que les trois filles ne nous rejoignent ainsi qu’un lituanien passionné par la randonnée. 

L’eau est chaude et agréable, nous évitons de trop bouger pour le pas remuer les algues et autres spécimens au fond de l’eau. 



La sortie et quelque peu difficile, il ne fait pas très chaud dehors le temps s’est un peu assombrit comparé aux autres jours. 


De retour à l’auberge nos trois chevaux nous attendent. Nous mangeons rapidement un peu de pain, de fromage et du thé. Un cheval en profite alors pour se sauver dans la montagne. 


Le guide nous suit donc à pied tandis que nous prenons nos marques sur nos montures. Les codes ne sont pas les mêmes que pour les chevaux français, ils obéissent à la voix, et en plus de ça parlent kirghize. Il faut donc crier « tchou tchou » pour qu’ils avancent. Notre guide fini par trouver un cheval chez des voisins et monte à cru dessus pour nous suivre. 

Puis il trouve une selle chez un autre et nous rattrape tandis que nous avançons le long de la rivière. 




Nous sentons que le ciel et lourd et que l’orage ne va pas tarder à arriver, mais nous profitons tout de même des derniers rayons du soleil qui brillent  sur la montagne. 

Nous faisons ainsi une promenade de deux heures, en rencontrant de nombreuses vaches accompagnées de leurs veaux, ainsi que plusieurs dizaines chevaux en libertés. Nous faisons comprendre à notre guide que nous voulons galoper, et il poursuit nos chevaux, peu dynamiques, avec le sien qui était plus énervé afin de les stimuler. 

Antoine se débrouille comme un chef et ne tombe même pas, Axelle fait la cow-girl en criant « tshou tshou » pour rester en tête de la course, si on peut appeler cela une course. 



En revenant à l’auberge, un groupe de 7 ou 8 tchèques est arrivé, ainsi qu’un groupe de 3 français. Nous retrouvons un peu plus tard deux polonais et un italien que nous avions croisé deux jours plus tôt à Karakol. 


Nous sympathisons avec les français, et discutons un peu avec eux. 

L’après midi, nous allons nous promener dans le village et nous nous faisons surprendre par la grêle, des billes énormes tombent sur nous et nous nous dépêchons de rentrer. Antoine a tout de même pu prendre quelques vidéos avec son drone. 



Nous partageons le repas du soir avec toute la tribu, il n’y a plus de place à table. Nous rigolons bien, l’italien amuse la galerie avec ses blagues, il y a une bonne ambiance. La femme qui tient la guest house vient nous demander d’aller nous coucher à 22h, extinction des feux pour tout le monde. 


Cette journée de break pendant notre trek nous a fait le plus grand bien, nos muscles auraient eu du mal à supporter la troisième étape de suite. 


Nous entamons donc notre deuxième nuit dans cette auberge, les pieds d’Antoine dépassent du lit 🛌